Retour sur le Méjean.
Le ciel est chargé de nuages, le soleil joue à cache cache
et un petit vent bien frais couronne le tout

Départ de Gally, à l'extrémité ouest du chaos de Nîmes le Vieux.
Quel plaisir de se retrouver à nouveau dans un tel décor

Le Méjean a repris un peu de couleur depuis la sècheresse de cet été

Je crois que j'ai trouvé un petit coin bien tranquille
où je ne serais pas embêté par les voisins. Reste à convaincre mon épouse ....

Une bonne partie de mon parcours se fait hors piste à travers pâturages et forêt.
Et j'arrive à mon objectif : la ferme de la Fretma

Cette ferme a été un domaine agricole prospère.
A l'époque de la révolution française, en 1796, le hameau
voit l'assassinat de son propriétaire Antoine Pellet, protestant et républicain, par les "brigands royaux" entraînés par l'abbé Sollier dit "Sans Peur".

Au 19ème siècle, la ferme compte 8 paires de boeufs, témoins d'une bonne aisance.
En été il faut une centaine de moissonneurs pour faucher le blé, l'avoine ... à la faucille.
Au début du 20ème siècle, elle est équipée du premier tracteur à essence,
sur roues en fer

Le recenssement de 1914 donne 50 habitants, 35 entre les deux guerres
et 6 ensuite.
En 1960 le domaine de Fretma devient la propriété du groupement forestier SOMICAL.
Les terres sont boisées principalement de pins noirs, seule essence de se dédelopper sur une terre peu profonde.
Les pouvoirs publics s'associent alors à cette démarche sous l'égide du Fond Forestier National.
On recherche un équilibre "agro-silvo-pastoral" sur le causse qui, à cette époque, se diversifie.
La forêt est entrée en exploitation depuis 1995.

Ses propriétaires restaurent maintement le hameau de Fretma.
Il est temps pour moi de rejoindre ma destination finale.
C'est une randonnée de 16 km, à travers un paysage extraordinaire.
J'ai même eu la visite de 3 vautours qui se sont posés non loin de moi,
mais je n'ai pas eu le temps de les prendre en photo, dommage.

Retour à la maison. A bientôt

A travers le Causse Méjean

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